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Ecole Antonine Internationale

  • Suite au développement que connut le Liban à la fin du dix-neuvième siècle, et qui se refléta sur la vie de l’Eglise Maronite, le Patriarche Youhanna el-Hajj demanda aux Ordres maronites: Aleppin (mariamite), municipal (libanais) et Antonin, de créer trois monastères au Kesrouan afin de dispenser la charité, et développer la vie spirituelle, culturelle et sociale. Son souhait fut exaucé et le projet patriarcal du Monastère Saint-Jean – Ajaltoun vit le jour, réalisant le vœu du Père supérieur Semaan Kassab de Ballouneh, et matérialisant le mouvement de la renaissance antonine lancé à partir de l’école Mar Chaya en 1889.

    Histoire


    Youhanna Tannous el-Khazin Kassab et son épouse Mounna Kahla Kassab firent don à l’Ordre Antonin de deux terrains situés à Ajaltoun, au lieu-dit Ras el-Sheikh et Rmeileh; le Père Supérieur Semaan Kassab accepta après avoir obtenu l’accord du Patriarcat Maronite. Les donateurs souhaitaient construire un monastère dédié à Saint-Jean-Baptiste afin de perpétuer sa mémoire, par amour de la piété et de la Foi.

    La construction du monastère dans sa forme actuelle fut terminée en 1897, et l’église en 1898. Le Père Semaan Kassab y célébra la première messe le jour de la fête de Saint-Jean-Baptiste, Saint patron du nouveau monastère.

    Les moines y menèrent une vie de prière, de méditation, de solitude et de travail, réhabilitant la terre et la cultivant afin de subvenir à leurs besoins et aux besoins de nombreuses familles. De là, ils se sont lancés au service des paroissiens, des écoles et de l’enseignement chrétien au cœur de la montagne du Kesrouan. Des liens étroits unissaient le couvent à celui de Saint-Georges – Aoukar, formant ainsi une seule administration et une seule communauté; les moines passaient l’hiver au couvent Saint-Georges – Aoukar, et l’été au couvent Saint-Jean – Ajaltoun. Et en 1999, les deux couvents furent officiellement séparés.

  • L’Ordre Antonin, mû par un souci pédagogique et culturel, avait transformé ses établissements, au début du vingtième siècle en institutions scolaires, chaque monastère disposant de sa propre école, caressant l’idée depuis les années cinquante d’un nouveau projet spirituel, paroissial et culturel à partir de ce même monastère. A peine la construction terminée, l’Ordre y institua une école dès 1898, mais les affres et la violence de la première guerre mondiale le poussèrent à fermer l’école et à ne maintenir que le couvent.

    En 1923, le monastère devint “l’Ecole Cléricale Antonine”, accueillant les étudiants en philosophie et en théologie. Cette école fut par la suite transférée au monastère Mar Roukoz – Dekouané.

    A la demande de l’Evêque de Jounieh, l’Ordre reçu pour mission de s’occuper de l’école paroissiale de Faraya en la développant et en la soutenant matériellement et moralement. Elle eut un grand succès, mais l’exiguïté et l’inadaptation du bâtiment, le nombre peu élevé d’élèves et la crise économique aiguë pousseront l’Ordre à revoir ce projet. Par conséquent l’Ordre décida de remercier l’école de Faraya et de se lancer dans l’étude de la création d’une nouvelle école à Ajaltoun, une école qui sera celle du troisième millénaire, répondant aux exigences pédagogiques, spirituelles et scientifiques de l’époque, ainsi qu’ aux ambitions des habitants de la région.

    L’idée rencontra beaucoup d’encouragements et d’enthousiasme. L’Ordre demanda les autorisations requises et obtint la bénédiction et l’encouragement du Vicaire Patriarcal Monseigneur Guy Boulos Njeim. Toutes les conditions architecturales et pédagogiques furent réunies, le projet fut lancé et achevé en septembre 2000.

    La nouvelle école fit ses préparatifs et procéda à l’inscription des élèves, et les cours débutèrent en octobre 2000 à l’ Antonine International School au monastère Saint-Jean – Ajaltoun, accueillant des élèves de la maternelle jusqu’à la troisième année de l’enseignement de base selon deux programmes:
    • Arabe – Anglais
    • Arabe – Français.

    Grâce à la gestion pédagogique évoluée, au corps professoral spécialisé et aux équipements techniques et pédagogiques modernes, l’école prospéra, accueillant au cours de l’année scolaire 2001/2002 trois cents élèves, progressant jusqu’à la huitième année de l’enseignement de base et aspirant à atteindre progressivement les classes secondaires et terminales.